Lot Essay
Pierre Legrain conçoit ces fauteuils, à l'imposante structure géométrique et à la base en dents de scie, qui évoque à la fois le Cubisme et l'art tribal, pour le bureau de l'écrivain Roger Martin-du-Gard. Le critique Ernest Tisserand commente en termes élogieux l'aménagement d'ensemble -- comprenant l'entrée, le bureau, la salle à manger et la chambre de l'écrivain -- dans L'Art Vivant, en janvier 1928. Il souligne la compréhension mutuelle qui s'est instaurée entre les deux hommes, précisant que 'Pierre Legrain a bien compris Maurice Martin-du-Gard, mais celui-ci savait bien que Pierre Legrain le comprendrait'.