Lot Essay
This portrait of Georges Lacombe's stepsister Gabrielle Wenger, was executed in the city of Camaret during the summer of 1895. A particularly active artistic center during the 1880-1890's, Lacombe went there regularly not only to indulge his passion for sailing, but also to source the inspiration that allowed him to create some of the most radical works of his career.
Influenced by Gauguin's concerns to pursue a more authentic art form, Lacombe strove to give his works an exotic or primitive appearance, using all at once the aesthetics of Cloisonnism, Symbolism, and of the Nabis group. In the present portrait, the flattening of the perspective between the woman, the beach and the sea, and the high contrasts of light, easily recall Japanese prints as well as wood engravings.
The counterpart of the present work, a portrait of the artist's spouse Marthe Wenger, today in the collections of the Orsay Museum, startles by the opposite approach the artist chose to depict two sisters. Whereas Marthe expresses joy in an almost burlesque manner, our portrait - grave, intimate and nostalgic - takes the opposite step by setting itself in the more timeless tradition of the representation of melancholy.
Ce portrait songeur de Gabrielle Wenger, belle soeur de Georges Lacombe, fut exécuté dans la ville de Camaret durant l'été 1895. Centre d'un foyer artistique particulièrement actif durant les décennies 1880-1890, Lacombe s'y rendit régulièrement non seulement pour s'adonner à sa passion pour la voile, mais aussi pour y puiser l'inspiration qui lui permit de créer les oeuvres parmi les plus radicales de sa carrière.
Marqué par les préoccupations de Gauguin sur la quête d'un art plus authentique, Lacombe prit à coeur d'employer dans ses oeuvres une esthétique d'apparence primitive, usant tout à la fois des codes du cloisonnisme, du symbolisme et des nabis. Dans le présent portrait, l'écrasement de la perspective entre la femme, la plage et la mer, mais aussi les forts contrastes de lumière, évoquent sans difficulté aussi bien l'estampe japonaise, que la gravure sur bois.
Le pendant de cette oeuvre, un portrait de l'épouse de l'artiste Marthe Wenger, aujourd'hui conservé au musée d'Orsay, étonne par l'approche opposée que l'artiste a choisi pour représenter deux soeurs. Tandis que Marthe exprime l'allégresse de manière presque caricaturale, notre portrait, grave, intime et nostalgique, prend la démarche contraire en s'inscrivant dans le registre plus atemporel de la représentation de la mélancolie.
Influenced by Gauguin's concerns to pursue a more authentic art form, Lacombe strove to give his works an exotic or primitive appearance, using all at once the aesthetics of Cloisonnism, Symbolism, and of the Nabis group. In the present portrait, the flattening of the perspective between the woman, the beach and the sea, and the high contrasts of light, easily recall Japanese prints as well as wood engravings.
The counterpart of the present work, a portrait of the artist's spouse Marthe Wenger, today in the collections of the Orsay Museum, startles by the opposite approach the artist chose to depict two sisters. Whereas Marthe expresses joy in an almost burlesque manner, our portrait - grave, intimate and nostalgic - takes the opposite step by setting itself in the more timeless tradition of the representation of melancholy.
Ce portrait songeur de Gabrielle Wenger, belle soeur de Georges Lacombe, fut exécuté dans la ville de Camaret durant l'été 1895. Centre d'un foyer artistique particulièrement actif durant les décennies 1880-1890, Lacombe s'y rendit régulièrement non seulement pour s'adonner à sa passion pour la voile, mais aussi pour y puiser l'inspiration qui lui permit de créer les oeuvres parmi les plus radicales de sa carrière.
Marqué par les préoccupations de Gauguin sur la quête d'un art plus authentique, Lacombe prit à coeur d'employer dans ses oeuvres une esthétique d'apparence primitive, usant tout à la fois des codes du cloisonnisme, du symbolisme et des nabis. Dans le présent portrait, l'écrasement de la perspective entre la femme, la plage et la mer, mais aussi les forts contrastes de lumière, évoquent sans difficulté aussi bien l'estampe japonaise, que la gravure sur bois.
Le pendant de cette oeuvre, un portrait de l'épouse de l'artiste Marthe Wenger, aujourd'hui conservé au musée d'Orsay, étonne par l'approche opposée que l'artiste a choisi pour représenter deux soeurs. Tandis que Marthe exprime l'allégresse de manière presque caricaturale, notre portrait, grave, intime et nostalgique, prend la démarche contraire en s'inscrivant dans le registre plus atemporel de la représentation de la mélancolie.