Lot Essay
Homme de lettres, Pierre-Claude Nivelle de La Chaussée (1692-1754) acquiert sa notoriété assez tardivement puisqu’il publie son premier poème, Epître de Clio, à l’âge de 39 ans. Il s’essaie ensuite à un nouveau genre, entre comédie classique et drame bourgeois, la comédie larmoyante : un drame respectant les règles classiques des trois unités de temps et la forme du vers. La Fausse antipathie, sa première pièce dans ce nouveau style paraît en 1733 mais ne recueille pas le succès attendu qui n'arrivera que plus tard. Si La Chaussée a su convaincre un large public, il n’en est pas de même avec le monde littéraire et notamment Voltaire qui le critiqua à ses débuts. Malgré cela, il est reçu à l’Académie française en 1736.
A l’image du présent pastel, une grande partie de la production artistique de La Tour concerne le monde intellectuel et artistique de l’époque dans lequel évolue la plupart de ses amis, qu’ils soient musiciens, peintres, graveurs, sculpteurs ou hommes de lettres. Aux côtés de Nivelle de la Chaussée, se retrouvent des écrivains aussi renommés que Voltaire ou Jean-Jacques Rousseau, mais également des personnalités moins célèbres aujourd'hui telles que les danseuses d’Opéra Mademoiselle Sallé et sa rivale Mademoiselle Camargo, ou la comédienne Marie-Justine-Benoîte Cabaret Duronceray (Le voleur d’âmes, Maurice Quentin de La Tour, cat. exp., Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, 2004, nos. 46-47).
Ce pastel a probablement appartenu au sculpteur Jean-Jacques Caffiéri (1725-1792) qui le proposa en vain au Comte d'Angivillier le 12 janvier 1786 dans une lettre: 'Je n'ai pas pensé, la dernière fois que j'ai eu l'honneur de vous présenter mon respect, de vous offrir pour le Museum deux portraits que j'ay depuis longtemps, l'un est celui de Nivelle de Lachaussée, peint en pastel par De La Tour...' (Besnard, Wildenstein, op.cit.). Plus tard le pastel fit partie de la très importante collection de portraits réunis par Quintin Craufurd (1743-1849), un écossais établi en France qui publia plusieurs essais historiques. Il est probable que le cadre et l'inscription identifiant le modèle au bas de celui-ci datent du moment où l'oeuvre appartenait à Craufurd.
L’effigie du dramaturge est également connue par un tableau anonyme conservé au château de Versailles (inv. 2981). L’auteur du tableau semble s'être largement inspiré du présent pastel car la position du modèle, sa perruque et son costume sont très similaires.
A l’image du présent pastel, une grande partie de la production artistique de La Tour concerne le monde intellectuel et artistique de l’époque dans lequel évolue la plupart de ses amis, qu’ils soient musiciens, peintres, graveurs, sculpteurs ou hommes de lettres. Aux côtés de Nivelle de la Chaussée, se retrouvent des écrivains aussi renommés que Voltaire ou Jean-Jacques Rousseau, mais également des personnalités moins célèbres aujourd'hui telles que les danseuses d’Opéra Mademoiselle Sallé et sa rivale Mademoiselle Camargo, ou la comédienne Marie-Justine-Benoîte Cabaret Duronceray (Le voleur d’âmes, Maurice Quentin de La Tour, cat. exp., Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, 2004, nos. 46-47).
Ce pastel a probablement appartenu au sculpteur Jean-Jacques Caffiéri (1725-1792) qui le proposa en vain au Comte d'Angivillier le 12 janvier 1786 dans une lettre: 'Je n'ai pas pensé, la dernière fois que j'ai eu l'honneur de vous présenter mon respect, de vous offrir pour le Museum deux portraits que j'ay depuis longtemps, l'un est celui de Nivelle de Lachaussée, peint en pastel par De La Tour...' (Besnard, Wildenstein, op.cit.). Plus tard le pastel fit partie de la très importante collection de portraits réunis par Quintin Craufurd (1743-1849), un écossais établi en France qui publia plusieurs essais historiques. Il est probable que le cadre et l'inscription identifiant le modèle au bas de celui-ci datent du moment où l'oeuvre appartenait à Craufurd.
L’effigie du dramaturge est également connue par un tableau anonyme conservé au château de Versailles (inv. 2981). L’auteur du tableau semble s'être largement inspiré du présent pastel car la position du modèle, sa perruque et son costume sont très similaires.