Lot Essay
Ce secrétaire porte l’estampille de l’ébéniste Nicolas Petit (1731-1791), né à Chaource en Champagne. Reçu maître le 21 janvier 1761, il ouvre son propre atelier au faubourg Saint-Antoine sous l’enseigne du « Nom de Jésus ». Sa réputation est excellente tout au long de ses trente années d’exercice. Ses meubles sont principalement en placage de bois de rose et marquetés de réserves souvent fleuries comme notre présent lot ; il travaille plus exceptionnellement la laque. Il s’adapte aux modes qui favorisent, dès le règne de Louis XV, un usage croissant de meubles d’appoint alliant préciosité des décors et usages multiples. Il produit ainsi des commodes et des bibliothèques, mais également des secrétaires et des tables à écritoires, tablettes, et compartiments multiples. A la fin du règne de Louis XV il passe naturellement par le style Transition qui représentera la part la plus importante de sa production. Respectant par la suite les règles néoclassiques, il réalise quelques œuvres ornées de plaques de porcelaine de Sèvres. Sa réputation le précédant il a au cours de sa carrière une liste de clients très prestigieux parmi lesquels il faut citer le duc d’Orléans, le duc de Bouillon, le prince de Hesse, le comte de Vergemont et l’abbé Limonne.
Nicolas Petit ne fut pas le seul à produire ce type de meuble. Nous connaissons aujourd’hui un petit secrétaire très similaire portant l’estampille d’Adrien Faizelot-Delorme datable des années 1770, offert à la vente une première fois les 27-31 mai 1907, lot 1475 lors de la vente Edouard Chappey, puis chez Sotheby’s, Monaco, 11 décembre 1999, lot 66. Il présente en effet une marqueterie florale semblable, ainsi qu’une structure très comparable composée d’une partie supérieure ouvrant par un rideau à lamelles, d’une tablette formant écritoire et de deux portes dans la partie inférieure.
Nicolas Petit ne fut pas le seul à produire ce type de meuble. Nous connaissons aujourd’hui un petit secrétaire très similaire portant l’estampille d’Adrien Faizelot-Delorme datable des années 1770, offert à la vente une première fois les 27-31 mai 1907, lot 1475 lors de la vente Edouard Chappey, puis chez Sotheby’s, Monaco, 11 décembre 1999, lot 66. Il présente en effet une marqueterie florale semblable, ainsi qu’une structure très comparable composée d’une partie supérieure ouvrant par un rideau à lamelles, d’une tablette formant écritoire et de deux portes dans la partie inférieure.