Lot Essay
(i) Cette œuvre est enregistrée dans les archives de la Fondazione Calzolari sous le No. A-CAL-1967-25.
(ii) Cette œuvre est enregistrée dans les archives de la Fondazione Calzolari sous le No. A-CAL-1970-109.
Ces œuvres sont accompagnées de certificats d'authenticité de la Fondazione Calzolari.
« Aujourd'hui, la question du secret est fondamentale. quand j'ai enseigné, j'ai toujours essayé de dire à mes élèves que les choses, les volumes ont une voix. J'ai toujours demandé aux gens d'écouter le murmure des choses, la voix des objets leurs secrets. »
"Nowadays the issue of secrecy is fundamental. When I taught, I always tried to tell my students that things, volumes have a voice. I've always asked people to listen to the murmuring of things, the voice of objets, their secrets."
- Pier Paolo Calzolari
Depuis le milieu des années 1960, Pier Paolo Calzolari - autoproclamé l’«ange artiste» - œuvre à donner une réalité physique à l’abstraction tout en utilisant le sensuel, l’organique, le physique, l’émotionnel pour tirer de la forme une idée sublimée. Par le choix de matériaux inattendus ou éphémères – végétaux, néons, bougies, molleton, plomb, sel, bandes magnétiques… – qui tendent à élargir le champ des perceptions et de la pratique artistique, Calzolari rejoint les préoccupations des artistes de l’Arte povera, rencontrés à Bologne en 1968. Tout en suivant une trajectoire singulière, il participe jusqu’en 1971 aux manifestations du groupe et notamment à l’exposition déterminante pour l’art européen de la deuxième moitié du XXe siècle, When Attitudes Become Form, organisée par Harald Szeemann à la Kunsthalle de Berne en 1969
Réalisés à l’aube de sa carrière artistique, Sans titre [Veloce Galoppa Verde Cipolla], 1967 et Senza titulo, 1970, appartiennent au cycle des « écritures » qui illustrent déjà le principe de « discipline organique vers l’abstraction » cher à l’artiste. Dans Sans titre [Veloce galoppa verde cipolla], une feuille de papier accueille des courbes de tabac râpé formant une inscription énigmatique. Calzolari choisit souvent d’utiliser ce matériau dans ses œuvres, et non seulement pour ses qualités sensuelles, tactiles et olfactives, mais également parce qu’il lui permet une invention formelle, chromatique, spatiale et d’une grande valeur décorative, ainsi que l’illustre également Veloce Galoppa Verde Cipolla, 1970, de la collection d’Ileana Sonnabend.
De son côté, les lettres en poudre du sel raffiné de Sans titre, 1970, invitent le spectateur à l’élévation spirituelle par son blanc lumineux et vivant, semblable à celui de ses fameuses « structures givrantes », tandis qu’un trèfle rend hommage à Yeats et à toute la terre d’Irlande chère à Calzolari.
Fidèle à son rituel alchimique, Calzolari anime ainsi les deux œuvres par ces matériaux singuliers et allégoriques, en opposant à la réalité du quotidien comme un « filtre » sa poésie abstraite. Il crée ainsi une alternative sublime à la vulgarité du monde et à la violence des rapports de la production et de la consommation matérielles.
Since the mid-1960s, Pier Paolo Calzolari - self-proclaimed the "artist angel" - works to give a physical reality to abstraction while using the sensual, the organic, the physical, the emotional to pull from the form a sublimated idea. Through the choice of unexpected or ephemeral materials - plants, neons, candles, fleece, lead, salt, magnetic tapes ... - which tends to widen the scope of perceptions and artistic practice, Calzolari joins the concerns of the artists of the art povera, met in Bologna in 1968. While following a singular trajectory, he participates until 1971in the group’s events and in the decisive exhibition for European art of the second half of the twentieth century, When Attitudes Become Form, by Harald Szeemann at the Kunsthalle in Bern in 1969.
Created at the dawn of his artistic career, Senza titulo [Veloce Galoppa Verde Cipolla], 1967 and Senza titulo, 1970, belong to the cycle of “writings” which already illustrate the principle of "organic discipline towards abstraction" dear to the artist. In Senza titulo [Veloce galoppa verde cipolla], a sheet of paper contains shredded tobacco curves forming an enigmatic inscription. Calzolari often uses in his works, not only for its sensual, tactile and olfactory qualities, but also because it allows him a formal invention, chromatic, spatial and of great decorative value, as Veloce Galoppa Verde Cipolla, 1970, from the collection of Ileana Sonnabend illustrates.
For its part, the powdered letters of the refined salt of Senza Titulo, 1970, invite the viewer to spiritual elevation by its luminous and lively white, similar to that of its famous "icing structures", while a clover pays a tribute to Yeats and to all the land of Ireland dear to Calzolari.
Faithful to his alchemical ritual, Calzolari thus animates the two works with these singular and allegorical materials, in opposition to everyday reality as a "filter" for his abstract poetry. It creates a sublime alternative to the vulgarity of the world and the violence of the relations of material production and consumption.
(ii) Cette œuvre est enregistrée dans les archives de la Fondazione Calzolari sous le No. A-CAL-1970-109.
Ces œuvres sont accompagnées de certificats d'authenticité de la Fondazione Calzolari.
« Aujourd'hui, la question du secret est fondamentale. quand j'ai enseigné, j'ai toujours essayé de dire à mes élèves que les choses, les volumes ont une voix. J'ai toujours demandé aux gens d'écouter le murmure des choses, la voix des objets leurs secrets. »
"Nowadays the issue of secrecy is fundamental. When I taught, I always tried to tell my students that things, volumes have a voice. I've always asked people to listen to the murmuring of things, the voice of objets, their secrets."
- Pier Paolo Calzolari
Depuis le milieu des années 1960, Pier Paolo Calzolari - autoproclamé l’«ange artiste» - œuvre à donner une réalité physique à l’abstraction tout en utilisant le sensuel, l’organique, le physique, l’émotionnel pour tirer de la forme une idée sublimée. Par le choix de matériaux inattendus ou éphémères – végétaux, néons, bougies, molleton, plomb, sel, bandes magnétiques… – qui tendent à élargir le champ des perceptions et de la pratique artistique, Calzolari rejoint les préoccupations des artistes de l’Arte povera, rencontrés à Bologne en 1968. Tout en suivant une trajectoire singulière, il participe jusqu’en 1971 aux manifestations du groupe et notamment à l’exposition déterminante pour l’art européen de la deuxième moitié du XXe siècle, When Attitudes Become Form, organisée par Harald Szeemann à la Kunsthalle de Berne en 1969
Réalisés à l’aube de sa carrière artistique, Sans titre [Veloce Galoppa Verde Cipolla], 1967 et Senza titulo, 1970, appartiennent au cycle des « écritures » qui illustrent déjà le principe de « discipline organique vers l’abstraction » cher à l’artiste. Dans Sans titre [Veloce galoppa verde cipolla], une feuille de papier accueille des courbes de tabac râpé formant une inscription énigmatique. Calzolari choisit souvent d’utiliser ce matériau dans ses œuvres, et non seulement pour ses qualités sensuelles, tactiles et olfactives, mais également parce qu’il lui permet une invention formelle, chromatique, spatiale et d’une grande valeur décorative, ainsi que l’illustre également Veloce Galoppa Verde Cipolla, 1970, de la collection d’Ileana Sonnabend.
De son côté, les lettres en poudre du sel raffiné de Sans titre, 1970, invitent le spectateur à l’élévation spirituelle par son blanc lumineux et vivant, semblable à celui de ses fameuses « structures givrantes », tandis qu’un trèfle rend hommage à Yeats et à toute la terre d’Irlande chère à Calzolari.
Fidèle à son rituel alchimique, Calzolari anime ainsi les deux œuvres par ces matériaux singuliers et allégoriques, en opposant à la réalité du quotidien comme un « filtre » sa poésie abstraite. Il crée ainsi une alternative sublime à la vulgarité du monde et à la violence des rapports de la production et de la consommation matérielles.
Since the mid-1960s, Pier Paolo Calzolari - self-proclaimed the "artist angel" - works to give a physical reality to abstraction while using the sensual, the organic, the physical, the emotional to pull from the form a sublimated idea. Through the choice of unexpected or ephemeral materials - plants, neons, candles, fleece, lead, salt, magnetic tapes ... - which tends to widen the scope of perceptions and artistic practice, Calzolari joins the concerns of the artists of the art povera, met in Bologna in 1968. While following a singular trajectory, he participates until 1971in the group’s events and in the decisive exhibition for European art of the second half of the twentieth century, When Attitudes Become Form, by Harald Szeemann at the Kunsthalle in Bern in 1969.
Created at the dawn of his artistic career, Senza titulo [Veloce Galoppa Verde Cipolla], 1967 and Senza titulo, 1970, belong to the cycle of “writings” which already illustrate the principle of "organic discipline towards abstraction" dear to the artist. In Senza titulo [Veloce galoppa verde cipolla], a sheet of paper contains shredded tobacco curves forming an enigmatic inscription. Calzolari often uses in his works, not only for its sensual, tactile and olfactory qualities, but also because it allows him a formal invention, chromatic, spatial and of great decorative value, as Veloce Galoppa Verde Cipolla, 1970, from the collection of Ileana Sonnabend illustrates.
For its part, the powdered letters of the refined salt of Senza Titulo, 1970, invite the viewer to spiritual elevation by its luminous and lively white, similar to that of its famous "icing structures", while a clover pays a tribute to Yeats and to all the land of Ireland dear to Calzolari.
Faithful to his alchemical ritual, Calzolari thus animates the two works with these singular and allegorical materials, in opposition to everyday reality as a "filter" for his abstract poetry. It creates a sublime alternative to the vulgarity of the world and the violence of the relations of material production and consumption.