Maurice de Vlaminck (1876-1958)
Provenant d'une collection privée française
Maurice de Vlaminck (1876-1958)

Maisons et arbres

Details
Maurice de Vlaminck (1876-1958)
Maisons et arbres
signé 'Vlaminck' (en bas à gauche)
huile sur toile
65 x 81 cm.
Peint vers 1911-12

signed 'Vlaminck' (lower left)
oil on canvas
25 5/8 x 31 7/8 in.
Painted circa 1911-12
Provenance
Galerie Bernheim-Jeune, Paris.
Collection particulière, Paris (acquis auprès de celle-ci, le 14 janvier 1929).
Puis par descendance au propriétaire actuel.
Further Details
Comme en témoigne la présente œuvre, le travail de Cézanne a marqué considérablement Vlaminck, qui abandonne progressivement la palette fauviste de ses œuvres antérieures pour des teintes de bleus, de verts et de bruns qu’il perçut dans les tableaux du maître aixois. Selon Cézanne, « les objets prennent forme à partir de la couleur, la couleur vient avant tout. On ne peut pas chercher l’ordre sans avoir un équilibre de formes, surtout sans l’équilibre des touches colorées » (cité in F. Fels, Vlaminck, L’Art et la vie, Paris, 1928, p. 58).
Maisons et arbres représente vraisemblablement un paysage de la banlieue parisienne, particulièrement représentée par l’artiste qui y a peint plusieurs scènes dans le même style à Chatou, Le Pecq, Bougival, Carrières-sur-Seine, Poissy entre autres. Grâce à une technique de hachures diagonales à même de modeler la surface picturale de son sujet, Vlaminck confère un dynamisme atmosphérique à son tableau, à l’image de ses œuvres Cézannesques. Tout comme Cézanne, il accentue la structure de sa composition en encadrant la vue du jardin au centre par deux blocs de maisons cubistes de part et d’autre. En cela qu’il interrompt la perspective par la représentation de trois troncs verticaux au centre du premier plan, Vlaminck aplanit ainsi la surface et découpe la partie inférieure du tableau en zones uniformes aux grandes variétés de tons verts, écoutant ainsi les préceptes de Cézanne.

Vlaminck was greatly impressed with the works of Cézanne and gradually abandoned the fauvist palette of his earlier works in favour of the blues, greens and browns that he saw in the Aixois master’s paintings. As Cézanne had said, “objects are born out of colour, colour comes before all. One cannot look for order without equilibrium of forms, especially without the equilibrium of areas of colour” (quoted in F. Fels, Vlaminck, L’Art et la vie, Paris, 1928, p. 58).
The present work probably depicts the Paris suburbs, as Vlaminck painted several works in the same style depicting landscapes in Chatou, Le Pecq, Bougival, Carrières-sur-Seine, Poissy and other areas along the Seine river. Here, Vlaminck uses a diagonal hatching technique to build up the painterly surface of his subject, endowing the scene with an atmospheric dynamism that is often a characteristic of his Cézannesque works. Similarly to Cézanne, Vlaminck emphasises his painting’s compositional structure by framing the garden view at the centre with two Cubist blocks of houses on the sides. Yet Vlaminck interrupts the perspective with those three vertical tree trunks in the centre foreground, flattening the surface and breaking up the work’s lower part into uniform areas of a rich variety of green colour tones, following what Cézanne had said here above.

Brought to you by

Adélaïde Quéau
Adélaïde Quéau

Lot Essay

Cette œuvre sera incluse au catalogue raisonné en ligne de l'œuvre de Maurice de Vlaminck actuellement en préparation par le Wildenstein Plattner Institute.

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