.jpg?w=1)
.jpg?w=1)
.jpg?w=1)
.jpg?w=1)
Details
ERNST, Max
Fiat modes, pereat ars
Cologne, Schlömilch Verlag, [1919]
TRÈS RARE. UNE ŒUVRE PIONNIÈRE DE LA MODERNITÉ.
EXEMPLAIRE DE LA PREMIÈRE ŒUVRE GRAVÉE DE MAX ERNST DONT TOUTES LES LITHOGRAPHIES ONT ÉTÉ SIGNÉES AU CRAYON PAR L’ARTISTE
ÉDITION ORIGINALE
In-folio (437 x 313 mm). Petite restauration dans les marges et les coins des lithographies. Étiquette sur le portfolio passée
TIRAGE : la revue Der Strom annonçait soixante exemplaires. Mais ce nombre ne vit sûrement jamais le jour. Spies et Leppien s’accordent à penser que la majorité des exemplaires imprimés furent détruits
ILLUSTRATION : 9 lithographies originales au trait noir de Max Ernst, TOUTES SIGNÉES AU CRAYON par Max Ernst, y compris celle de la page de titre
PIÈCE JOINTE : fac-similé de l’ouvrage. Berlin, Rainer Verlag, 1970. In-folio (437 x 320 mm). En feuilles sous chemise imprimée
EN FEUILLES. Portfolio de l’éditeur, doublé en box grenat par GEORGES LEROUX. Étiquette de titre bleue contrecollée sur le premier plat. Étui
Max Ernst rejoint Hans Arp à Cologne, après qu’il a été blessé et démobilisé. Ensemble, avec Johannes Theodor Baargeld, ils constituent le noyau central de Dada à Cologne. Max Ernst découvre, dans la revue italienne Valori plastici l'œuvre de Giorgio De Chirico. Il abandonne définitivement l’expressionnisme d’avant-guerre et adopte la signature “Dadamax- Ernst” que l’on voit gravée dans certaines lithographies de Fiat modes. Apparaissent dès lors dans son œuvre des figures de mannequins, des constructions mécaniques délirantes et des perspectives exagérées qui défient la raison et prônent le non-sens et l’irrationnel.
Les exemplaires de Fiat modes sont légendairement rares. Le fichier Berès ne recense que deux exemplaires proposés à la vente depuis cinquante ans. Les quelques planches vendues parfois aux enchères sont, du fait de la rareté de l’ensemble, proposées comme des œuvres à part entière.
Les neuf lithographies de cet exemplaire (avec celle du titre) sont exceptionnellement signées au crayon par Max Ernst, en plus de l’être dans la pierre. La récente exposition Max Ernst: Beyond Painting qui eut lieu au MoMA (23 septembre 2017-1er janvier 2018) présentait un exemplaire de Fiat modes dont toutes les planches étaient également signées au crayon. Chacune d’elle, titre compris, et jusqu’à la couverture était encadrée individuellement, formant une fresque sur un seul mur, rappelant que ce fragile ensemble constitue l’une des œuvres pionnières de la modernité.
RÉFÉRENCES : Werner Spies et Helmut Leppien, Œuvre-Katalog, Huston et Cologne, 1975-1987, 7 -- John Russell, Max Ernst, Life and work, New York, 1960, 2
Fiat modes, pereat ars
Cologne, Schlömilch Verlag, [1919]
TRÈS RARE. UNE ŒUVRE PIONNIÈRE DE LA MODERNITÉ.
EXEMPLAIRE DE LA PREMIÈRE ŒUVRE GRAVÉE DE MAX ERNST DONT TOUTES LES LITHOGRAPHIES ONT ÉTÉ SIGNÉES AU CRAYON PAR L’ARTISTE
ÉDITION ORIGINALE
In-folio (437 x 313 mm). Petite restauration dans les marges et les coins des lithographies. Étiquette sur le portfolio passée
TIRAGE : la revue Der Strom annonçait soixante exemplaires. Mais ce nombre ne vit sûrement jamais le jour. Spies et Leppien s’accordent à penser que la majorité des exemplaires imprimés furent détruits
ILLUSTRATION : 9 lithographies originales au trait noir de Max Ernst, TOUTES SIGNÉES AU CRAYON par Max Ernst, y compris celle de la page de titre
PIÈCE JOINTE : fac-similé de l’ouvrage. Berlin, Rainer Verlag, 1970. In-folio (437 x 320 mm). En feuilles sous chemise imprimée
EN FEUILLES. Portfolio de l’éditeur, doublé en box grenat par GEORGES LEROUX. Étiquette de titre bleue contrecollée sur le premier plat. Étui
Max Ernst rejoint Hans Arp à Cologne, après qu’il a été blessé et démobilisé. Ensemble, avec Johannes Theodor Baargeld, ils constituent le noyau central de Dada à Cologne. Max Ernst découvre, dans la revue italienne Valori plastici l'œuvre de Giorgio De Chirico. Il abandonne définitivement l’expressionnisme d’avant-guerre et adopte la signature “Dadamax- Ernst” que l’on voit gravée dans certaines lithographies de Fiat modes. Apparaissent dès lors dans son œuvre des figures de mannequins, des constructions mécaniques délirantes et des perspectives exagérées qui défient la raison et prônent le non-sens et l’irrationnel.
Les exemplaires de Fiat modes sont légendairement rares. Le fichier Berès ne recense que deux exemplaires proposés à la vente depuis cinquante ans. Les quelques planches vendues parfois aux enchères sont, du fait de la rareté de l’ensemble, proposées comme des œuvres à part entière.
Les neuf lithographies de cet exemplaire (avec celle du titre) sont exceptionnellement signées au crayon par Max Ernst, en plus de l’être dans la pierre. La récente exposition Max Ernst: Beyond Painting qui eut lieu au MoMA (23 septembre 2017-1er janvier 2018) présentait un exemplaire de Fiat modes dont toutes les planches étaient également signées au crayon. Chacune d’elle, titre compris, et jusqu’à la couverture était encadrée individuellement, formant une fresque sur un seul mur, rappelant que ce fragile ensemble constitue l’une des œuvres pionnières de la modernité.
RÉFÉRENCES : Werner Spies et Helmut Leppien, Œuvre-Katalog, Huston et Cologne, 1975-1987, 7 -- John Russell, Max Ernst, Life and work, New York, 1960, 2
Brought to you by
Adrien Legendre
Head of Department