COFFRE D'EPOQUE LOUIS XIV
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COFFRE D'EPOQUE LOUIS XIV

ATTRIBUE A ANDRE-CHARLES BOULLE, DEBUT DU XVIIIe SIECLESUR UN PIETEMENT DU XIXe SIECLE

Details
COFFRE D'EPOQUE LOUIS XIV
ATTRIBUE A ANDRE-CHARLES BOULLE, DEBUT DU XVIIIe SIECLE
SUR UN PIETEMENT DU XIXe SIECLE
En marqueterie Boulle en contre-partie d'écaille de tortue caret, cuivre, filets d'étain, placage d'ébène, ornementation de bronze ciselé et doré, à décor d'enroulements et rinceaux feuillagés, le couvercle bombé centré d'un mascaron, les embrases du couvercle à décor de fleurs dans un encadrement de feuillage et flanqués de part d'autre d'un masque de Bacchus et d'un mufle de lion, la façade centrée d'un masque féminin, les côtés munis de poignées appliquées sur un écusson en forme de pelte à mascaron, l'intérieur gainé d'une soie rouge, gravé sous les embrases Réparé en 1838 / par Befort père, reposant sur une table formant piètement du XIXe siècle en marqueterie Boulle d'écaille de tortue, filets de cuivre, ébène des Indes, ornementation de bronze ciselé et doré, à décor d'enroulements feuillagés, les pieds en gaine réunis par une entretoise en X centré d'un vase ; quelques manques
Coffre:
H.: 36 cm. (14 in.) ; L.: 59 cm. (23 ¼ in.) ; P.: 42 cm. (16 ½ in.)

Piètement:
H.: 69 cm. (27 in.) ; L.: 70 cm. (24 in.) ; P.: 51 cm. (20 in.)
Provenance
Léonce de Vogüé (1805-1877), puis par descendance jusqu'au propriétaire actuel.
Literature
Bibliographie
Cat. Exp. "Exposition de l'Art Français sous Louis XIV et sous Louis XV", Paris, 1888, n. 210
Gazette des Beaux-Arts, 1er juillet 1888
Inventaire
Inventaire après décès de Léonce de Vogüé, 1877, numéro 9
Bibliographie comparative :
H. Havard, Les Boulle, Paris, 1892, p. 39.
S. de Ricci, Les Styles Louis XIV et Régence. Mobilier et Décoration, Paris, 1929, p. 131.
S. Faniel et al., Le XVIIe Siècle Français, Paris, 1958, p. 51 fig. 3.
A. Pradère, Les ébénistes Français de Louis XIV à la Révolution, Paris, 1989, p. 86 fig. 41., p. 104 n. 140 et 146.
P. Hughes, The Wallace Collection. Catalogue of Furniture. II., Londres, 1996, pp. 669-684.
C. Demetrescu, Le Style Louis XIV, Paris, 2002, p. 115 fig. 97.
Cat. expo., André-Charles Boulle 1642-1732. Un nouveau style pour l'Europe, Museum für Angewandte Kunst, Francfort, 2009, p. 157.
R. Baarsen, Paris 1650-1900. Decorative Arts in the Rijksmuseum, Londres, 2013, pp. 78-85.
Exhibited
"Exposition de l'Art Français sous Louis XIV et sous Louis XV", Paris (Hôtel de Chimay), 1888.
Special Notice
Prospective purchasers are advised that several countries prohibit the importation of property containing materials from endangered species, including but not limited to coral, ivory and tortoiseshell. Accordingly, prospective purchasers should familiarize themselves with relevant customs regulations prior to bidding if they intend to import this lot into another country. This item will be transferred to an offsite warehouse after the sale. Please refer to department for information about storage charges and collection details.
Further Details
A LOUIS XIV ORMOLU-MOUNTED TORTOISESHELL, COPPER, PEWTER AND EBONY BOULLE MARQUETRY COFFER, ATTRIBUTED TO ANDRE-CHARLES BOULLE, EARLY 18TH CENTURY , WITH A FRENCH ORMOLU-MOUNTED TORTOISESHELL AND COPPER BOULLE MARQUETRY AND EBONY TABLE, 19TH CENTURY

Lot Essay

Resté inédit jusqu'à ce jour, ce superbe coffret en marqueterie dite Boulle en écaille de tortue et ébène sur fond de cuivre est l’un des rares témoignages du génie du grand André-Charles Boulle. Il a figuré dans la mythique collection du marquis Léonce de Vogüé (1805-1877) dans la descendance duquel il est resté jusqu'à ce jour.

ANDRE-CHARLES BOULLE (1642-1732)
On ne présente plus André-Charles Boulle. Cité par Colbert comme « le plus habile de Paris dans son métier », il réalise aussi bien l’ébénisterie que les bronzes au sein de son atelier grâce à son privilège royal octroyé en 1672 et ce jusqu’à la fin de sa vie. Jean-Baptiste Le Brun (1748-1813) précise justement qu’"Annoncer les ouvrages de Boulle, c'est citer les meubles des plus belles formes et de la plus grande richesse... rien jusqu'à présent n'a remplacé ce genre de meubles... L'on connait le caractère de magnificence qu'il donne aux cabinets de curiosité, où il occupe toujours les premières places".
Sa clientèle est de fait prestigieuse, il livre pour le service des Bâtiments du Roi, à la Reine, au Grand Dauphin, à la duchesse de Bourgogne puis au Roi à partir de 1700. Son atelier place du Louvre repris par ses fils en 1715 continue à livrer quelques pièces à la Couronne avant le malheureux incendie de l’été 1720 engloutissant alors le stock.

D’un modèle appelé à l’époque cassette ou coffre de toilette puisqu’il pouvait également servir de coffre à bijoux ; ce type de coffret est mis au point dans l’atelier d’André-Charles Boulle avant 1700 et comporte souvent un piétement de marqueterie composé de quatre, voire cinq, six ou huit pieds en gaine.
Une première liste du stock de Boulle, le 7 avril 1700 (déclaration somptuaire) mentionne "deux petits coffres avec leurs pieds". Dans le célèbre Acte de Delaissement de Boulle en 1715 (publié par J.-P. Samoyault, André-Charles Boulle et sa famille. Nouvelles recherches - Nouveaux documents, Genève, 1979, pp. 69, 71 et 73) qui liste le stock de Boulle, on les voit également mentionnés séparément de leurs bronzes et de leurs piétements : " Quatre gros coffres en bois blanc avec le modèle en sapin commencés pour M. Ponton et les deux scabellons qui les accompagnent, 800L Les modèles des coffres commencés pour M. de Ponton en cuivre et en plomb 300L Douze pieds de coffres ayant des gaines, ou de cabinets de bois blanc de sapin, 600L ".

Cinq ans plus tard, pendant l'été 1720, lors de l'incendie qui détruisit l'atelier d'André-Charles Boulle dans la cour du Louvre, on lista parmi les meubles détruits "douze coffres avec leurs pieds de différentes grandeurs et formes."

LE MODELE
Le présent modèle est à rapprocher d'un Coffre de toilette monté sur son pied apparaissant sur une des huit planches publiées vers 1725-1730 des Nouveaux deisseins de meubles et ouvrages de bronze et de marqueterie inventés et gravés par André-Charles Boulle (J.-P. Samoyault, Op. Cit., p. 216).
Cette planche renvoie à la sanguine d'André-Charles Boulle (Planche 3 des Nouveaux Deisseins). Elle fut publiée par Champeaux dès 1885. Provenant des anciennes collections Bérard et Landau, elle est désormais conservée au musée des Arts décoratifs à Paris (Inv. 38 336) ; cette sanguine fut exposée à Francfort en 2009 (Cat. expo., André Charles Boulle 1642-1732. Un nouveau style pour l'Europe, Museum für Angewandte Kunst, Francfort, 2009, pp. 304-305).

LES SOURCES DU XVIIIE SIECLE
Ces coffres apparaissent très vite dans les inventaires après décès des clients d'André-Charles Boulle.
Ainsi en 1702 trouve-t-on inventoriées chez Etienne Moulle : "Deux cassettes avec leur pied de marqueterie de Boule, garnies de bronze doré, 500L". Peu après, on voit décrite dans l'inventaire d'un autre client de Boulle, Pierre Thomé, en 1710, dans la chambre de son épouse : "Une cassette de marqueterie de cuivre posée sur un pied aussi de marqueterie de cuivre, à plaque, moulure et ornements de bronze doré, 300L".




LE CORPUS
Les brèves descriptions citées précédemment ne permettent pas d'identifier l'origine des quelques paires de coffres actuellement connus, parmi lesquels on peut citer :

- Collection Wallace, Londres : deux coffres associés, décrits dès 1870, l'un à Paris rue Laffitte, l'autre à Londres à Hertford House. Ils sont étudiés dans Peter Hughes, The Wallace Collection, Catalogue of Furniture, II, Londres, 1996, nos 143-144, pp. 669-679. Cette "fausse" paire est l'occasion d'évoquer le fait que nombreux sont les coffres qui ont été, au gré des collections et de leurs dispersions, séparés, réunis ou associés, composant parfois des paires de coffres présentant des différences plus ou moins importantes.

- Ancienne collection Seillière (1782-1850), vente le 5 mai 1890, lots 559-60 puis le 9 mars 1911, lot 89 (vendu 64.000 francs à Seligmann); puis Sir Philip Sassoon, vente Christie's, Works of Art (...) from Houghton, Londres, 8 décembre 1994, lot 22 ; paire de coffres à quatre pieds en gaines avec un tiroir chacun. Ils sont illustrés dans S. de Ricci, Les Styles Louis XIV et Régence. Mobilier et Décoration, Paris, 1929, p. 131.

- Ancienne collection Ashburnham, vente Sotheby's, Londres, 26 juin 1953, lot 114 : paire avec quatre pieds en gaine. Ces coffres étaient considérés comme des achats à la vente du duc de Richelieu en 1788.

- Vente Christie's, Important French Furniture from a Private Collection, New York, 21 mai 1996, lot 329 : deux coffres identiques associés.

- Vente Paris (Palais Galliera), 16 mars 1967, lot 118 : paire de coffres à quatre pieds en gaine.

- Collection du duc de Bucccleuch, Boughton House ; paire de coffres en contre-partie, à six pieds en gaine, et un coffre seul à quatre pieds en gaine. Ils sont étudiés dans T. Murdoch (ed.), Boughton House, The English Versailles, Londres, 1992, pp. 118-121.

- Ancienne collection d'Helena Rubinstein (1870-1965), vente Parke Bernet, New York, avril 1966 : paire de coffres à quatre pieds en gaine.

- Vente Christie’s, Paris, 5 novembre 2014, lot 53 : deux coffres sur piètement provenant très probablement de l’ancienne collection baron James de Rothschild. Les deux coffres sont en première partie.


LÉONCE DE VOGÜÉ (1805-1877)
Après des débuts dans le métier des armes, Léonce de Vogüé se tourne vers la vie civile. Il gère alors de front une carrière politique, en particulier dans le Cher, et ses affaires industrielles et agricoles. Passionné par le progrès technique et les améliorations sociales, il est aussi à l'aise dans la gestion des affaires publiques que privées.

Comment ne pas citer ce qu’il écrit à sa femme en 1848 : "J'ai passé une bonne partie de ma journée loin des préoccupations de la vie politique, au milieu de la fumée de mes mouleurs, du mouvement de mon bel atelier. J'ai été de poste en poste visiter mes ouvriers, faisant du socialisme à ma manière, m'informant de leurs familles et recevant d'eux des remerciements sur l'ouvrage qui ne leur a pas manqué toute l'année, pendant qu'on chômait tant ailleurs"

Malgré ces activités politiques et professionnelles menées parallèlement, ce grand collectionneur trouve le temps d'ajouter, aux trois châteaux dont il a hérité, ceux de Vogüé, de Rochecolombe et de la Verrerie.

L'HÔTEL DE LA RUE FABERT
Au 92 rue de Lille, Léonce de Vogüé habite l'hôtel de Jarnac. La demeure familiale est alors victime des travaux d'Haussmann dans les années 1860 ; elle se trouve en effet précisément à l'endroit du percement du boulevard Saint-Germain qui coupe cette rue en deux tronçons inégaux. Léonce de Vogüé décide alors d'élire domicile de l'autre côté de l'esplanade des Invalides et de faire bâtir un hôtel rue Fabert, à l'angle du quai d'Orsay.

Rue Fabert, il souhaite abriter les collections familiales dans un cadre digne d'elles. Il confie la construction de cet hôtel à Joseph Michel Anne Lesoufaché qui a achevé, quatre ans auparavant, son oeuvre phare : le château de Sceaux pour le duc de Trévise. L'architecte est alors au sommet de son art et de sa notoriété.

Les travaux ne durent pas. Alors que l'achat est effectué en mai et juin 1866, l'hôtel est inauguré dès 1868. Discret et harmonieux, l'hôtel de Vogüé ne se singularise pas par son architecture extérieure. Comme les autres constructions de Lesoufaché, il se fond dans le paysage parisien. Si l'architecture extérieure est sobre et discrète, le décor intérieur en revanche, également oeuvre de Lesoufaché, est beaucoup plus somptueux. Il illustre le talent de l’architecte et sa parfaite maîtrise des XVIIème et XVIIIème siècles français qu'il a su développer durant ses années passées à Versailles et à Dampierre.

UNE REMARQUABLE COLLECTION
Le marquis de Vogüé s'est réservé l'étage noble de l'aile qui fait l'angle de la rue Fabert et du quai d'Orsay. Dans ces salons, il réunit des chefs-d'oeuvre de l'ébénisterie parisienne. Le groupe de meubles Boulle du marquis de Vogüé est alors un des plus remarquables ensembles en main privée.

La collection de la rue Fabert comprend à l'origine les oeuvres héritées par Léonce de Vogüé provenant des collections de son aïeul le fermier général Etienne Perrinet de Jars (1670-1762). Mais c'est surtout son mariage en 1836 qui étoffe la collection (voir en particulier V. Pruchnicki, Un domaine de ministre au temps de Louis XV : Jean-Baptiste de Machault à Arnouville, Ecole du Louvre, mémoire de Master 2, 2009). En effet, il épouse Henriette de Machault, arrière-petite-fille de Jean-Baptiste de Machault comte d'Arnouville (1701-1794), C. Général des Finances et Garde des Sceaux de Louis XV, dont il est tombé amoureux lors d'un bal. Mais la collection est plus que la simple juxtaposition d'héritages prestigieux de ces deux familles puisqu'elle va être complétée par des acquisitions majeures. Les achats du marquis de Vogüé gagneraient à être davantage étudiés. On peut néanmoins, en parcourant l'inventaire de 1877, tenter de les cerner en distinguant et séparant les oeuvres héritées provenant des collections Machault ou Perrinet de Jars et celles acquises par le collectionneur.

La collection de Léonce de Vogüé, et plus particulièrement l'ensemble de meubles Boulle, est connue par son inventaire après décès, dressé en 1877. Les meubles Boulle en composent la première partie. Ils représentent également, d'un point de vue financier, la section la plus conséquente. En effet, les treize lots qui la composent totalisent 178.000 F. tandis que l'ensemble des oeuvres d'art se monte à 283.100 F. Le présent coffre est succinctement décrit, sous le numéro 9 : "un coffre de Boule" ; il est alors prisé 3.000 F.

LEXPOSITION DE 1888
En 1888, Léonce de Vogüé prête quelques-unes des pièces phares de sa collection pour l'Exposition de l'Art Français sous Louis XIV et sous Louis XV qui est organisée au profit de l'Oeuvre de l'Hospitalité de Nuit à l'ancien Hôtel de Chimay, annexe de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts. Parmi les noms des autres collectionneurs sollicités pour exposer leurs pièces maîtresses, on peut notamment relever ceux de Richard Wallace et d'Alphonse de Rothschild.

La Gazette des Beaux-Arts du 1er juillet 1888 précise : "M. le marquis de Vogüé, qui possède la majeure partie du splendide mobilier du ministre de Machault, en avait distrait temporairement un coffre à pied (...) ainsi qu'une grande pendule dont le cadran repose sur deux figures de bronze tirées des tombeaux des Médicis à Florence ". Outre ces deux oeuvres, il prête un vase en porphyre, une paire de vases "forme baril" montés ainsi qu'une paire de vases cornets en porcelaine de Chine.

LES COLLECTIONS DE LA RUE FABERT
La remarquable collection de mobilier Boulle est abritée dans deux salons de l’étage noble de l’hôtel Vogüé. Dans le premier d’entre eux trône la monumentale "armoire à deux portes pleines, ornements de cuivre & d'écaille de Boule" prisée cinquante mille francs dans l'inventaire du 9 juillet 1877. L'armoire avait figuré en 1736 dans l'inventaire après décès du marchand-ébéniste Noël Gérard, puis elle gagna l'antichambre de l'hôtel de Machault, rue du Grand Chantier à Paris (actuelle rue des Archives), où elle est décrite en 1795. Elle a été acquise en 1959 par le château de Versailles (Inv. V 3670).
Dans le même salon trône la "commode style Louis Quatorze de Boule" (prisée 6.000 F.) qui provient de l'hôtel de Louis-Charles Machault où elle est décrite en 1720.

Notre spectaculaire coffre est exposé dans le Grand Salon, au côté du bureau de Boulle provenant de l'hôtel de Louis-Charles de Machault où il est décrit dès 1720 ; ce dernier a figuré ultérieurement dans la collection Wendell Cherry (vente Sotheby's New York, 20 mai 1994, no. 80). Sur un autre pan de mur, de part et d'autre du portrait de Perrinet de Jars par Maurice-Quentin de La Tour, on trouve la paire de meubles à hauteur d’appui en marqueterie Boulle attribués à Adam Weisweiler (vente Christie’s, Paris, 17 avril 2012, lot 281).



JEAN-BAPTISTE BEFORT (1783-1840)
On découvre sur le présent coffre -sous un des ornements de bronze doré- la signature et la date apposées lors d’une restauration par Befort.
Béfort Père est Jean-Baptiste Béfort, né en 1783 en Belgique. Ebéniste par tradition familiale, il arrive à Paris au tout début du XIXe siècle. En 1817 il officie au Pavillon de Marsan pour le duc Ferdinand Philippe d’Orléans en tant qu’ébéniste-restaurateur. Il y répare notamment deux gaines en marqueterie Boulle scellant ainsi son destin à cette technique complexe. Jusqu’à sa mort il est reconnu comme spécialiste de la marqueterie dite Boulle aussi bien dans la restauration à l’instar du présent coffret que la réalisation.

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