拍品专文
Cette oeuvre sera incluse dans le catalogue critique de l'oeuvre peint de Pierre-Auguste Renoir actuellement en préparation par l'Institut Wildenstein. Une attestation d'inclusion sera remise à l'acquéreur.
Cette oeuvre sera incluse dans le prochain volume du catalogue raisonné des peintures, pastels, dessins et aquarelles de Pierre-Auguste Renoir actuellement en préparation par Guy-Patrice et Michel Dauberville aux Editions Bernheim-Jeune.
Ayant besoin d'un climat doux et plus favorable à son état de santé, Pierre-Auguste Renoir s'installe en 1903 avec sa famille dans le sud de la France, à Cagnes-sur-Mer, au "Domaine des Collettes", petite ferme située sur un coteau à l'est de Cagnes. Boisée d'oliviers et d'orangers, cette propriété lui fournit ses principales sources d'inspiration.
La maison vue de la ferme peint en 1915, témoigne de l'intention de Renoir de rester authentique et de continuer de peindre cet univers presque rustique. Contrairement à l'approche classique idéaliste, son traitement de la nature est très sincère. Dans ses compositions, il ne cherche pas à apprivoiser la nature mais à la comprendre, à cerner ses imperfections, à la révéler telle qu'elle se présente à lui en usant d'une technique à l'huile de plus en plus fluide, rendant ses compositions à la fois légères et lumineuses.
En 1908, J.F. Schnerb, parlant de l'artiste, dira: "Renoir aime de plus en plus sa toile entièrement remplie et retentissante. Il déteste les espaces vides. Chaque coin et recoin de ses paysages met en relation les couleurs et les valeurs choisies dans le but d'embellir la surface. Ses récentes études du paysage provençal l'ont amené à transposer les thèmes que la nature lui fournit dans une gamme de couleurs vibrantes et à mettre en composition le plus grand nombre d'éléments possible sur la toile, comme un musicien qui ne cesse d'ajouter de nouveaux éléments à son orchestre." (Cité in J. House, Renoir 1880-1919, catalogue d'exposition, The Hayward Gallery, Londres, 1985, pp. 276-277).
Needing a mild climate more conducive to his state of health, in 1903 Pierre-Auguste Renoir moved with his family to the south of France, to Cagnes-sur-Mer and to the "Domaine des Collettes", a small farm on the coast east of Cagnes. Planted with olive and orange trees, the property provided him with his main sources of inspiration.
La maison vue de la ferme painted in 1915, is evidence of Renoir's intention to remain authentic and continue to paint this semi-rural universe. Contrary to the traditional idealistic approach, his treatment of nature is very honest. He does not seek in his compositions to tame nature but to understand it, to identify its imperfections, to reveal it as it appears to him using a technique of increasingly fluid oil, making his compositions both light and luminous.
In 1908, J.F. Schnerb said of the artist: "Renoir more and more loves the canvas being full and sonorous. He detests empty spaces. Every corner in his landscapes offers a relationship of colours and values chosen with a view to the embellishment of the surface. His recent studies of the provençal landscape have led him to transpose the themes furnished by nature into the most sonorous colour range and to assemble the largest possible number of elements in the canvas, like a musician who ceaselessly adds new elements to his orchestra." (Quoted in J. House, Renoir 1880-1919, exhibition catalogue, The Hayward Gallery, London, 1985, pp. 276-277).
Cette oeuvre sera incluse dans le prochain volume du catalogue raisonné des peintures, pastels, dessins et aquarelles de Pierre-Auguste Renoir actuellement en préparation par Guy-Patrice et Michel Dauberville aux Editions Bernheim-Jeune.
Ayant besoin d'un climat doux et plus favorable à son état de santé, Pierre-Auguste Renoir s'installe en 1903 avec sa famille dans le sud de la France, à Cagnes-sur-Mer, au "Domaine des Collettes", petite ferme située sur un coteau à l'est de Cagnes. Boisée d'oliviers et d'orangers, cette propriété lui fournit ses principales sources d'inspiration.
La maison vue de la ferme peint en 1915, témoigne de l'intention de Renoir de rester authentique et de continuer de peindre cet univers presque rustique. Contrairement à l'approche classique idéaliste, son traitement de la nature est très sincère. Dans ses compositions, il ne cherche pas à apprivoiser la nature mais à la comprendre, à cerner ses imperfections, à la révéler telle qu'elle se présente à lui en usant d'une technique à l'huile de plus en plus fluide, rendant ses compositions à la fois légères et lumineuses.
En 1908, J.F. Schnerb, parlant de l'artiste, dira: "Renoir aime de plus en plus sa toile entièrement remplie et retentissante. Il déteste les espaces vides. Chaque coin et recoin de ses paysages met en relation les couleurs et les valeurs choisies dans le but d'embellir la surface. Ses récentes études du paysage provençal l'ont amené à transposer les thèmes que la nature lui fournit dans une gamme de couleurs vibrantes et à mettre en composition le plus grand nombre d'éléments possible sur la toile, comme un musicien qui ne cesse d'ajouter de nouveaux éléments à son orchestre." (Cité in J. House, Renoir 1880-1919, catalogue d'exposition, The Hayward Gallery, Londres, 1985, pp. 276-277).
Needing a mild climate more conducive to his state of health, in 1903 Pierre-Auguste Renoir moved with his family to the south of France, to Cagnes-sur-Mer and to the "Domaine des Collettes", a small farm on the coast east of Cagnes. Planted with olive and orange trees, the property provided him with his main sources of inspiration.
La maison vue de la ferme painted in 1915, is evidence of Renoir's intention to remain authentic and continue to paint this semi-rural universe. Contrary to the traditional idealistic approach, his treatment of nature is very honest. He does not seek in his compositions to tame nature but to understand it, to identify its imperfections, to reveal it as it appears to him using a technique of increasingly fluid oil, making his compositions both light and luminous.
In 1908, J.F. Schnerb said of the artist: "Renoir more and more loves the canvas being full and sonorous. He detests empty spaces. Every corner in his landscapes offers a relationship of colours and values chosen with a view to the embellishment of the surface. His recent studies of the provençal landscape have led him to transpose the themes furnished by nature into the most sonorous colour range and to assemble the largest possible number of elements in the canvas, like a musician who ceaselessly adds new elements to his orchestra." (Quoted in J. House, Renoir 1880-1919, exhibition catalogue, The Hayward Gallery, London, 1985, pp. 276-277).