Julio González (1876-1942)
Julio González (1876-1942)

Visage cubiste

细节
Julio González (1876-1942)
Visage cubiste
signé des initiales et daté 'j.G. 1936' (en bas à gauche)
pastel gras, encre de Chine et graphite sur papier découpé
21 x 7.8 cm.
Exécuté en 1936

signed with the initals and dated 'j.G. 1936' (lower left)
wax pastel, India ink and pencil on paper cut to shape
8¼ x 3 in.
Executed in 1936
来源
Gildas Fardel, Paris; vente, Mes Le Roux et Morel, Paris, 1er décembre 1999, lot 92.
Galerie Fabien Boulakia, Paris.
Triton Collection Foundation, Pays-Bas (acquis auprès de celle-ci, en 2001).
出版
J. Gibert, Julio González, Dessins, Projets pour sculptures, figures, Paris, 1975, p. 71 (illustré).
S. van Heugten, Avant-gardes, 1870 to the Present, the Collection of the Triton Foundation, Bruxelles, 2012, p. 548 (illustré en couleurs, p. 233).

拍品专文

The study of the human face is central to the work of Julio González, and most notably in his drawings. Deliberately distancing himself from the production of a true to life image, he focused on the perfection of a "true plastic language, a sort of code which would allow, once completed, the viewer to decipher his sculpted works" (quoted in M. N. Pradel, Extrait de la Revue du Louvre, no. 1, 1966, p. 11). With his cubist heads, such as in the present drawing, the artist employs the codes of colour in order to precisely differentiate the planes according to an established hierarchy: yellow for light, green for shadow, red for transitional zones. The artist has then cut out the head around its outline, further relating it to a three dimensional object, and as such confirming the work as a true sculptor’s drawing.


L’étude du visage humain est centrale dans le travail de Julio González, notamment dans sa pratique du dessin. S’éloignant d’une représentation fidèle de la réalité, il met au point un “véritable langage plastique, une sorte de code qui permet, une fois assimilé, de déchiffrer certaines de ses scultpures? (cité in M. N. Pradel, Extrait de la Revue du Louvre, no. 1, 1966, p. 11). Dans ses têtes cubistes, comme dans le présent dessin, l’artiste utilise un code de couleurs précis pour différencier les plans selon une hiérarchie établie: le jaune pour la lumière, le vert pour l’ombre, le rouge pour les zones intermédiaires. La découpe de la feuille de notre tête cubiste selon les contours du visage, le rapprochant d’un objet tridimensionnel, achève de faire de cette œuvre un véritable dessin de sculpteur.

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