拍品专文
Cette œuvre sera incluse au catalogue raisonné de l'œuvre de Kees van Dongen actuellement en préparation par Jacques Chalom Descordes sous l'égide de l'Institut Wildenstein.
Parasols à Deauville est une oeuvre de maturité qui illustre avec une simplicité toute la richesse et la virtuosité de Kees Van Dongen, aussi bien comme caricaturiste que comme peintre de la modernité. Le néerlandais découvre Deauville pour la première fois en 1913, lorsqu’il répond à l’invitation d’un couple de collectionneurs. Comme Eugène Boudin et Raoul Dufy, Van Dongen tombe sous le charme de la petite ville normande, pour sa lumière et les couleurs changeantes du paysage. L’artiste y retrouve le tout- Paris - tels que Coco Chanel ou Jean Poiret - ce qui lui donne l’opportunité de cultiver sa clientèle prestigieuse. Dans Parasols à Deauville l’artiste fait le choix d’une description synthétique mais forte : dans la partie centrale, les couleurs fiévreuses de l’orange et du bleu des parasols font vibrer la toile, puis, en toute légèreté, des silhouettes de baigneurs viennent animer la scène. Enfin, un ciel menaçant vient couronner l’ensemble et intriguer le spectateur. Exécutée vers 1948, cette oeuvre exprime tout l’héritage artistique de Van Dongen : depuis les tonalités nordiques des premiers paysages jusqu’à la résonnance de sa période fauve.
Parasols à Deauville illustrates with simplicity the wealth and virtuosity of Kees Van Dongen’s mature work. The Dutchman first discovered Deauville in 1913 when he was invited to visit a collector couple living there. As had his predecessor Eugène Boudin and his contemporary Raoul Dufy, Van Dongen immediately fell in love with the small Norman town, renowned for its landscapes of shifting light and variable colours. In Deauville Van Dongen also had the chance to meet Parisian high society – Coco Chanel, Jean Poiret – affording him the opportunity to expand his prestigious clientele. In Parasols à Deauville, the artist opts for a powerful, ordered composition: the central section dominated by the feverish orange and luxuriant blue of the umbrellas which create a jarring surface; beyond, the presence of bathers emerging from the water enlivens the scene, whilst a threatening sky adds a touch of suspense for the viewer. Executed around 1948, the work expresses the breadth of Van Dongen’s artistic legacy, from the Nordic tonalities of his earliest landscapes to the resonance of his fauve period.
Parasols à Deauville est une oeuvre de maturité qui illustre avec une simplicité toute la richesse et la virtuosité de Kees Van Dongen, aussi bien comme caricaturiste que comme peintre de la modernité. Le néerlandais découvre Deauville pour la première fois en 1913, lorsqu’il répond à l’invitation d’un couple de collectionneurs. Comme Eugène Boudin et Raoul Dufy, Van Dongen tombe sous le charme de la petite ville normande, pour sa lumière et les couleurs changeantes du paysage. L’artiste y retrouve le tout- Paris - tels que Coco Chanel ou Jean Poiret - ce qui lui donne l’opportunité de cultiver sa clientèle prestigieuse. Dans Parasols à Deauville l’artiste fait le choix d’une description synthétique mais forte : dans la partie centrale, les couleurs fiévreuses de l’orange et du bleu des parasols font vibrer la toile, puis, en toute légèreté, des silhouettes de baigneurs viennent animer la scène. Enfin, un ciel menaçant vient couronner l’ensemble et intriguer le spectateur. Exécutée vers 1948, cette oeuvre exprime tout l’héritage artistique de Van Dongen : depuis les tonalités nordiques des premiers paysages jusqu’à la résonnance de sa période fauve.
Parasols à Deauville illustrates with simplicity the wealth and virtuosity of Kees Van Dongen’s mature work. The Dutchman first discovered Deauville in 1913 when he was invited to visit a collector couple living there. As had his predecessor Eugène Boudin and his contemporary Raoul Dufy, Van Dongen immediately fell in love with the small Norman town, renowned for its landscapes of shifting light and variable colours. In Deauville Van Dongen also had the chance to meet Parisian high society – Coco Chanel, Jean Poiret – affording him the opportunity to expand his prestigious clientele. In Parasols à Deauville, the artist opts for a powerful, ordered composition: the central section dominated by the feverish orange and luxuriant blue of the umbrellas which create a jarring surface; beyond, the presence of bathers emerging from the water enlivens the scene, whilst a threatening sky adds a touch of suspense for the viewer. Executed around 1948, the work expresses the breadth of Van Dongen’s artistic legacy, from the Nordic tonalities of his earliest landscapes to the resonance of his fauve period.