拍品专文
Jacques Bircklé (1734-1803) est aujourd’hui connu pour la qualité et la sobriété de ses œuvres, et notamment celles qu’il fournit au Garde-Meuble sous le règne de Louis XVI. Reçu à la maitrise le 30 juillet 1764, il exerce sa profession rue de Charenton puis rue Saint-Nicolas à Paris. Que ce soit pour Marie-Antoinette et son château de Saint-Cloud, Madame Elisabeth, le duc d’Orléans ou encore la princesse de Lamballe, Bircklé livre aux plus grands noms de l’aristocratie de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Sa production variée, toujours d’excellente qualité, se caractérise par une prédominance de la marqueterie très recherchée par des tons contrastés sans détail superflu. Les thèmes récurrents de ses placages sont les vases fleuris, les urnes mais également les draperies, les rubans et divers attributs, des paysages et des scènes à l’antique. Notre présente table en est le parfait exemple. Les motifs de croisillons et de fleurettes sont traités dans une parfaite sobriété reflétant son talent de marqueteur. De sa production nous connaissons des commodes, des encoignures, des vitrines, des coiffeuses mais aussi des bureaux de pente ou plats sur lesquels les bronzes sont utilisés avec parcimonie et s’adaptent à l’évolution stylistique.
L’ébéniste Jean-Pierre Dusautoy, reçu maître en 1779, contemporain et voisin de Jacques Bircklé, eut une production assez similaire, notamment dans la fabrication de petites tables à écrire. Nous retrouvons dans son œuvre le même goût pour les marqueteries de croisillons fleuris. Plusieurs tables, très proches de notre modèle, sont illustrées dans l’ouvrage de P. Kjellberg Le mobilier Français du XVIIIème siècle. D’autres, analogues à notre présent lot, sont passées en vente. Citons à cet effet une table à écrire également plaquée de motifs géométriques vendue par Christie’s, Londres, 22 mai 2003, lot 42. Un meuble du même modèle, attribué à Jean-Pierre Dusautoy, est également illustré dans le catalogue de F. J. B. Watson, The Wrightsman Collection.
L’ébéniste Jean-Pierre Dusautoy, reçu maître en 1779, contemporain et voisin de Jacques Bircklé, eut une production assez similaire, notamment dans la fabrication de petites tables à écrire. Nous retrouvons dans son œuvre le même goût pour les marqueteries de croisillons fleuris. Plusieurs tables, très proches de notre modèle, sont illustrées dans l’ouvrage de P. Kjellberg Le mobilier Français du XVIIIème siècle. D’autres, analogues à notre présent lot, sont passées en vente. Citons à cet effet une table à écrire également plaquée de motifs géométriques vendue par Christie’s, Londres, 22 mai 2003, lot 42. Un meuble du même modèle, attribué à Jean-Pierre Dusautoy, est également illustré dans le catalogue de F. J. B. Watson, The Wrightsman Collection.