CLAUDE MICHEL DIT CLODION (1738-1814), FIN DU XVIIIe SIECLE
CLAUDE MICHEL DIT CLODION (1738-1814), FIN DU XVIIIe SIECLE
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CLAUDE MICHEL DIT CLODION (1738-1814), FIN DU XVIIIe SIECLE
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ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a c… 显示更多 LA VIRTUOSITE DE CLODION
CLAUDE MICHEL DIT CLODION (1738-1814), FIN DU XVIIIe SIECLE

GROUPE EN TERRE CUITE REPRESENTANT BACCHANTE BRANDISSANT UN THYRSE S’APPUYANT SUR L’EPAULE D’UN HOMME AVEC UN PUTTO

细节
CLAUDE MICHEL DIT CLODION (1738-1814), FIN DU XVIIIe SIECLE
GROUPE EN TERRE CUITE REPRESENTANT BACCHANTE BRANDISSANT UN THYRSE S’APPUYANT SUR L’EPAULE D’UN HOMME AVEC UN PUTTO
Reposant sur un socle en bois mouluré, sculpté et doré d'époque Louis XVI
H.: 34 cm. (13 ½ in.)
来源
Collection de Madame de Polès;
Ses ventes des 22-23-24 juin 1927, Paris. Galerie Georges Petit, lot 211.
Collection Paul Cailleux.
Vente Jean-Louis Picard, Paris, 7 mars 1993, lot 97.
出版
Connaissance des Arts, 15 Juin 1955, p. 73 (reproduit).
BIBLIOGRAPHIE COMPARATIVE
L. R. Cannady, Materiality, the Model and the Myth of Origins: Problems in Eighteenth-Century European Terracotta and its Reception, B.A. University of Montevallo, 2004.
Paris, New York, Stockholm, Musée du Louvre, The Metropolitan Museum of Art, Nationalmuseum,19 septembre 2003 - 29 août 2004, D. Draper, G. Scherf, cat. expo., L’esprit créateur de Pigalle à Canova : Terres cuites Européens, 1740-1840.
Paris, Musée du Louvre, 19 mars - 29 juin 1992, A. L. Poulet, G. Scherf, Clodion, 1738-1814, cat. expo., p. 393.
展览
Sulpture Française, Galerie André Seligmann, 1932.
Esquisses et maquettes de l'Ecole Française du XVIIIe siècle, Galerie Cailleux, 1934, no. 111.
Chef-d'oeuvre de l'Art Français, Palais National des Arts, Paris, 1937, no. 1060.
Le nu à travers les ages, Galerie Bernheim Jeune, 1954. no. 71.
注意事项
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 5.5% inclusive of VAT of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit. (Please refer to section VAT refunds)
更多详情
A TERRACOTTA GROUP DEPICTING A MAN HOLDING A BACCHANTE WITH PUTTO, ATTRIBUTED TO CLAUDE MICHEL 'DIT' CLODION (1738-1814), FRANCE, LATE 18TH CENTURY

拍品专文

CLODION
Claude Michel, plus connu sous le nom de Clodion (1738-1814) est l’un des plus grands représentants du courant traditionnel artistique français de l’Ancien Régime. Tout comme lui, tous ses frères devinrent sculpteurs et son oncle Lambert-Sigisbert Adam (1700-1753) était l’un des plus renommés, notamment pour ses fameuses sculptures qui décoraient les jardins de Versailles et le palais de Sanssouci. Après avoir débuté sa formation chez son oncle, il remporta en 1762 le prix de Rome et partit pour la Ville Eternelle poursuivre ses études à l’Académie française. Il restera neuf ans en Italie où il étudiera les œuvres des grands maitres de la Renaissance aux côtés d’artistes tels que Jean Antoine Houdon et Hubert Robert. Dès son retour à Paris il créera son propre atelier et s’imposera rapidement comme l’un des sculpteurs les plus en vogue de son temps. Bien que Clodion ait connu un grand succès avec ses grands marbres et ses frises architecturales monumentales, il est aujourd’hui principalement connu pour ses terres-cuites représentant des scènes de bacchantes ou de faunes musiciens. Principalement imaginés pour une clientèle privée et bien que le sujet reste typiquement français, ces groupes de taille plus modeste démontrent l’influence du Bernin que Clodion avait très certainement étudié lors de son voyage à Rome.
UNE ETUDE PREPARATOIRE
A la fois simple et pleine d’ambition cette terre-cuite est une étude préparatoire, ou bozetto, pour un groupe de grande taille ayant fait partie de la collection Gustave de Rothschild et maintenant conservé au Metropolitan Museum of Art de New York (1983.185.4, illustré). Tout comme le Bernin et bien d’autres avant lui, Clodion avait pour habitude, au cours de son processus artistique, de réaliser une ou plusieurs études avant l’élaboration de sa version finale, modifiant à chacun de ses essais détails et composition. Ceci peut d’ailleurs s’observer si nous rapprochons notre présent lot avec l’œuvre finalisée du Metropolitan. Ici le personnage central ainsi que le putto sont représentés sous des formes humaines, le vase renversé possède une surface unie et le tambourin est le seul instrument visible de la base. L’exemplaire du Metropolitan présente également une figure ainsi qu’un putto mais il s’agit de satyres, le col du vase est godronné et c’est un ensemble d’instruments beaucoup plus important qui y est représenté. Ce besoin de réaliser des études préparatoires de petit format souvent non signées n’était pas inhabituel chez Clodion. En effet, d’autres exemples bien documentés sont aujourd’hui connus comme Le Déluge conservé au Musée des Beaux-Arts de Boston (1989.130, illustré), qui est une première étude pour la seconde version également conservée au MBA (1981.398, illustré). Tout comme notre présent lot cette étude du Déluge affiche ce rendu presque brutal mais néanmoins très expressif soulignant une parfaite maitrise de l’argile par l’artiste.
UNE GOUT POUR L’ETUDE
Bien qu’étant de simples études préparatoires, ces œuvres furent dès la fin du XVIIIe siècle très prisées des collectionneurs et appréciées tels de véritables œuvres d’art. En relation direct avec l’émergence du culte de l’artiste, les amateurs appréciaient tout particulièrement la primauté et l’immédiateté de ces modèles souvent abandonnés par les artistes eux-mêmes et récupérés par leurs assistants. En effet, les connaisseurs développèrent dès le début du XVIIIe siècle une réelle sensibilité et attrait pour ce moment singulier du processus artistique. Le très grand nombre d’artistes tels que Joseph Chinard, Antonio Canova et Jean-Baptiste Pigalle qui sont aujourd’hui collectionnés et dont les œuvres sont conservées dans les plus grands musées, attestent de cet engouement pour les bozzetti. Tour de force portant littéralement l’empreinte des mains de Clodion, nous pouvons facilement imaginer la fierté que pourrait susciter l’acquisition d’une telle œuvre par son collectionneur.
MADAME DE POLES
Les ventes de la collection de Madame de Polès qui eurent lieu à la Galerie Georges Petit en 1927 et à la Galerie Charpentier en 1936 sont des évènements marquants pour le marché du mobilier et des objets d’art français. Des oeuvres majeures de Fragonard, Hubert Robert ou Boucher furent vendues aux côtés de chefs d’œuvre des plus grands ébénistes du 18ème siècle français tels André-Charles Boulle, Martin Carlin, Jean-Henri Riesener et David Roentgen.

CLODION
Claude Michel, popularly known as Clodion (1738-1814), was a typical example of the artistic tradition of the ancien régime in France. His uncle, Lambert-Sigisbert Adam (1700-1753), was a sculptor of repute whose works graced the gardens of Versailles and the palace of Sanssouci, and like him, Clodion's brothers all became sculptors. Following his early training under his uncle, he won the Prix de Rome in 1762 and left for the Eternal City to continue his studies in the French Academy. He remained in Italy for the next nine years, studying the great works of ancient and Renaissance masters alongside contemporaries such as Jean-Antoine Houdon and Hubert Robert. On his return to Paris, he set up a studio and rapidly established himself as one of the most sought after sculptors of his day.
Although Clodion was to have great success with large scale marbles and monumental architectural friezes, he is principally known for his intimate terracottas depicting lively scenes of bacchanalian revelers and music-making fauns. Produced for private patrons, these small-scale groups reveal the influence of the terracotta sketches by Bernini which Clodion saw while studying in Rome, yet they are fully a product of the French rococo in their subject matter and playful demeanor.
A PREPARATORY STUDY
Sketchy yet full of bravura, the terracotta here offered is a preparatory study or bozzetto for the slightly larger and more highly-finished group previously in the collection of Gustave de Rothschild and now in the collections of the Metropolitan Museum of Art (1983.185.4, see figure X). Like Bernini and others before him, Clodion’s artistic process consisted of producing one or several studies of the same composition before arriving at a final version, altering details and improving elements of his compositions at each iteration. This practice of change and repetition can be observed when comparing the present example with its finished counterpart at the Metropolitan Museum. In our study, the central male figure and putto are human, the toppled vase has a plain surface, and the only instrument visible at the base is a tambourine. In the Metropolitan Museum terracotta, the putto and central figure are satyrs, the neck of the toppled vase is gadrooned, and a larger array of instruments is visible by the stump.
The practice of producing small-scale, sketchy and unsigned preparatory models was not uncommon for Clodion. Other well-documented examples are known, such as his Study for The Deluge in the Museum of Fine Arts, Boston (1989.130, illustrated), which is a first iteration for the larger signed version of The Flood also in the MFA collections (1981.398, illustrated). Just as the present group, Clodion’s Study for The Deluge is unsigned and displays the same rough yet beautifully expressive modelling throughout, highlighting Clodion’s unparalleled mastery of clay.
A NEW TASTE FOR THE SKETCH
Although intended to serve in a strictly preparatory capacity, by the late 18th century, spontaneous studies like the present group came to be highly prized as works of art in their own right. Allied with the emergence of the cult of the artist, his technical abilities and artistic practices, amateurs increasingly grew to appreciate these first models for their primacy and immediacy. By the first decades of the 18th century, discarded studies by artists like Bernini – often salvaged from destruction by studio assistants for study – became highly sought after by connoisseurs as their sensibility to the moment of artistic creation deepened. By the late 18th century, the widespread appeal of bozzetti like the present group is demonstrated by the large number examples by artists like Joseph Chinard, Antonio Canova and Jean-Baptiste Pigalle, that still survive today (L’esprit créateur, op. cit., pp. 95, 116-7, and 137, respectively). Literally bearing the imprint of Clodion’s fingers, one can imagine the present terracotta as the pride and joy of a late 18th century amateur; a uniquely personal and no-doubt treasured tour-de-force by the greatest master of small-scale sculpture of the Grand Siècle.
MADAME DE POLES
The sales of the collection of Madame de Polès which took place at Galerie Georges Petit in 1927 and Galerie Charpentier in 1936 were landmark events in the market for French fine and decorative arts, with historic works by Fragonard, Boucher and Hubert Robert alongside masterpieces by all the best cabinet-makers of 18th century France such as André-Charles Boulle, Martin Carlin, Jean-Henri Riesener, and David Roentgen.

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