Paola Pivi (née en 1971)
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Paola Pivi (née en 1971)

What is my name

细节
Paola Pivi (née en 1971)
What is my name
mousse d'uréthane, plastique, plumes et bois
235 x 118 x 133 cm.
Réalisée en 2007, cette œuvre est le numéro un d'une édition de trois exemplaires.

urethane foam, plastic, feathers and wood
92 ½ x 46 ½ x 52 3⁄8 in.
Executed in 2007, this work is number one from an edition of three.
来源
Galleria Massimo de Carlo, Milan
Acquis auprès de celle-ci en 2007
展览
Venise, Tese Bella Novissima, Arsenale di Venezia (juin-août); Toulouse, Festival de Création Contemporaine, Le Printemps de Septembre, No. 11 (septembre-octobre), Hamsterwheel, 2007-2008 (illustré en couleurs au catalogue d'exposition du Festival de Création Contemporaine, Le Printemps de Septembre à Toulouse).
Vienne, Winter Palace & 21er Haus des Belvedere, Love Story, Anne & Wolfgang Titze Collection, juin-octobre 2014 (illustré en couleurs au catalogue d'exposition p. 233; un détail de l'œuvre p. 232; une vue d'intérieur p. 344; une vue de l'exposition p. 392).
Vienne, 21er Haus des Belvedere, Sammlung Titze revisited, Skulpturale Highlights im Unteren Belvedere, février 2015, No. 11.

荣誉呈献

Paul Nyzam
Paul Nyzam Head of Department

拍品专文

Présentée dans le cadre de la Biennale de Venise en 2007, What is my name (2007) est la première sculpture d’ours emblématique signée Paola Pivi. Haute de plus de deux mètres, la créature domine le spectateur. De loin, elle semble étonnamment réelle. De près, celui qui l’observe prend conscience qu’elle est couverte de plumes. Ainsi, la sculpture est à la fois surréaliste, captivante et inquiétante.

Avant de se consacrer à l’art, Pivi, née en Italie, souhaitait devenir ingénieur. Sa pratique est large et comprend la sculpture, la vidéo, la photographie, la performance et l’installation. Elle utilise l’humour et le déplacement pour nous faire reconsidérer le monde qui nous entoure.

Pivi croit aux animaux spirituels. Alors que ses premières œuvres représentaient des autruches, des zèbres et des ânes, elle a, plus tard, ressenti un lien particulier avec les ours. Cet attachement s’est révélé lors d’un voyage en Alaska, en 1996, lors duquel elle en a aperçu un pour la première fois. Le danger de cette rencontre lui a alors semblé aussi effrayant qu’exaltant.

En 2006, Pivi s’est installée en Alaska, où elle vit et travaille encore aujourd’hui. Au fil des ans, elle consacre quasi exclusivement sa pratique artistique aux sculptures d’ours. En utilisant des plumes, l’artiste donne à ses créatures une dimension exotique et flamboyante. Ce faisant, elle souligne la distance qui nous sépare de la nature. Les ours semblent être des créatures venues d’un autre monde, des curiosités étranges que nous ne pouvons pas comprendre.

Pour Pivi, ces œuvres se révèlent éminemment personnelles. En dépit de leur caractère ludique, leurs qualités anthropomorphiques les propulsent au rang d’avertissements pour l’humanité. « Les ours polaires, avant de souffrir du réchauffement climatique, étaient et sont toujours des créatures étonnantes, fortes et belles », explique-t-elle. « Et ils ne sont pas si différents ou éloignés des humains… La plupart des êtres humains ont aimé un ours en peluche à un moment donné de leur vie. Le lien est déjà là, et il est ancestral ». [1]

[1] P. Pivi, citée dans une conversation avec M. Westall, dans FAD Magazine, Londres, 2 mars 2023.


Exhibited in 2007 in the context of the Venice Biennale, What is my name (2007) is the first of Paola Pivi’s iconic bear sculptures. More than two meters tall, the creature towers above the viewer. From a distance it looks alarmingly real. Up close, we realise that it is covered in feathers. It is surreal, alluring and terrifying.

Pivi was born in Italy. She originally wanted to become an engineer before deciding to pursue art. Her practice includes sculpture, video, photography, performance and installation. She uses humour and displacement to make us reconsider the world around us.

Pivi believes in spirit animals. While her early work featured ostriches, zebras and donkeys, she felt a particular connection to bears. Her obsession was sparked by a trip to Alaska in 1996, where she saw one for the first time. The danger of the encounter, she recalls, was both overwhelming and thrilling.

In 2006, Pivi moved to Alaska, where she continues to live and work. Over the years, the bear sculptures have come to define her practice. By using feathers, the artist gives her creatures a sense of exoticism and flamboyancy. In doing so, she highlights our distance from nature. The bears seem like beings from another world: strange curiosities that we cannot quite comprehend.

At the same time, for Pivi, these works are deeply personal. For all their playfulness, their anthropomorphic qualities offer timely warnings to humanity. “Polar bears, before being in pain from global warming, were and are amazing and strong beautiful creatures,” she explains, “and they are not so different or distant from humans … Most humans loved a teddy bear at some point in their life, the connection is already there and ancestral.” [1]

[1] P. Pivi, quoted in conversation with M. Westall, in FAD Magazine, London, 2 March 2023.

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