拍品專文
Après une formation à Haarlem puis à Rotterdam, sa ville natale, Jacob Ochtervelt s’installe à Amsterdam, où il poursuivra sa carrière jusqu’à sa disparition en 1682. C’est principalement dans cette ville qu’il produira des scènes de genre et d’intérieur avec pour principaux protagonistes les membres prospères de la bourgeoisie de la ville.
La présente scène est tout-à-fait typique de celles exécutées par l’artiste dans les années 1660 : dans le hall d’entrée d’une maison bourgeoise d’Amsterdam, une dame de qualité, richement vêtue, fait l’aumône à une famille démunie.
La technique utilisée par le peintre concorde parfaitement avec celle d’Ochtervelt et permet d’attribuer cette œuvre au maître lui-même, peut-être avec l’intervention de l’atelier, ce qui expliquerait certains traits moins habituels chez l’artiste, comme le visage plein et rond de la généreuse dame de qualité.
Pour le reste la toile, qui nous est parvenue dans un bel état de conservation, offre une proximité saisissante avec d’autres tableaux de même sujet de l’artiste : même thématique charitable, même mise en place avec un dallage précisément dessiné, même porte ouverte sur l’extérieur laissant deviner un paysage urbain et un imposant bâtiment de style palatial orné d’un fronton et dans l’encadrement de laquelle se tient la pauvre femme accompagnée de ses trois enfants. L’on y retrouve jusqu’aux détails les plus précis fréquemment dépeints par l'artiste : le tapis de sol natté circulaire, le petit chien à l’arrêt, le rideau vert passementé d’or qui accroche la lumière, la robe de satin rouge, le corsage doré finement brodé… Répondant sans doute à une demande de bourgeois amstellodamois aisés, Ochtervelt s’est ainsi plu à varier les divers éléments ici présent et qu’il reprend à loisir dans le Pêcheur vendant ses poissons (La Haye, Mauristhuis, inv. no. 195), la Vendeuse de poissons de l’Ermitage (Saint-Pétersbourg, Musée de l’Ermitage, inv. no. 952), Les musiciens ambulants de Saint-Louis (Saint Louis Art Museum, inv. no. 162 :1928) ou encore ceux de Berlin (Berlin, Gemäldegalerie, inv. no. 1972).
La présente scène est tout-à-fait typique de celles exécutées par l’artiste dans les années 1660 : dans le hall d’entrée d’une maison bourgeoise d’Amsterdam, une dame de qualité, richement vêtue, fait l’aumône à une famille démunie.
La technique utilisée par le peintre concorde parfaitement avec celle d’Ochtervelt et permet d’attribuer cette œuvre au maître lui-même, peut-être avec l’intervention de l’atelier, ce qui expliquerait certains traits moins habituels chez l’artiste, comme le visage plein et rond de la généreuse dame de qualité.
Pour le reste la toile, qui nous est parvenue dans un bel état de conservation, offre une proximité saisissante avec d’autres tableaux de même sujet de l’artiste : même thématique charitable, même mise en place avec un dallage précisément dessiné, même porte ouverte sur l’extérieur laissant deviner un paysage urbain et un imposant bâtiment de style palatial orné d’un fronton et dans l’encadrement de laquelle se tient la pauvre femme accompagnée de ses trois enfants. L’on y retrouve jusqu’aux détails les plus précis fréquemment dépeints par l'artiste : le tapis de sol natté circulaire, le petit chien à l’arrêt, le rideau vert passementé d’or qui accroche la lumière, la robe de satin rouge, le corsage doré finement brodé… Répondant sans doute à une demande de bourgeois amstellodamois aisés, Ochtervelt s’est ainsi plu à varier les divers éléments ici présent et qu’il reprend à loisir dans le Pêcheur vendant ses poissons (La Haye, Mauristhuis, inv. no. 195), la Vendeuse de poissons de l’Ermitage (Saint-Pétersbourg, Musée de l’Ermitage, inv. no. 952), Les musiciens ambulants de Saint-Louis (Saint Louis Art Museum, inv. no. 162 :1928) ou encore ceux de Berlin (Berlin, Gemäldegalerie, inv. no. 1972).