Lot Essay
Cette paire de chenets témoigne de l’exotisme qui triomphe dans les arts décoratifs au XVIIIème siècle. Le journal du marchand mercier Lazare Duvaux précise d’ailleurs l’achat par la marquise de la Ferrière le 23 août 1756 d’un « petit feu doré composé de figures Chinoises avec ses garniture de pelles et pincettes, 120L ». Cette description correspond à des chenets d’un modèle certainement proche du nôtre.
Le modèle au chinois et à la chinoise oiseleurs sur une terrasse rocaille est connu. Citons notamment une paire vendue par Christie’s, Amsterdam, 19 septembre 2007, lot 308. Il existe également plusieurs variantes. La première concerne les personnages qui peuvent tenir leurs oiseaux plus près de leur corps ou bien avoir les mains libres (T. de Maigret, Drouot, 7 juin 2002, lot 263 ; collection M. Ghislain Prouvost au château de Vert Bois, Sotheby’s, Paris, 9 décembre 2005, lot 68 ; Christie’s, Paris, 24 juin 2009, lot 212 ; ou encore une paire qui était conservée dans la collection Wrightsman, ill. dans F. J. B. Watson, The Wrightsman Collection, New York, 1966, vol. II, p. 373, n. 190A et B et vendue par Christie’s, New York, 5 mai 1984, lot 145). La seconde concerne les pots à feu, présents sur notre exemplaire mais, qui se révèlent parfois absents (collection Dillée, Sotheby’s, Paris, 18-19 mars 2015, lot 235) ou bien remplacés par des dragons (Christie's, Londres, 5 juillet 2001, lot 88 et Christie’s, New York, 3 Avril 2002, lot 379).
Le modèle au chinois et à la chinoise oiseleurs sur une terrasse rocaille est connu. Citons notamment une paire vendue par Christie’s, Amsterdam, 19 septembre 2007, lot 308. Il existe également plusieurs variantes. La première concerne les personnages qui peuvent tenir leurs oiseaux plus près de leur corps ou bien avoir les mains libres (T. de Maigret, Drouot, 7 juin 2002, lot 263 ; collection M. Ghislain Prouvost au château de Vert Bois, Sotheby’s, Paris, 9 décembre 2005, lot 68 ; Christie’s, Paris, 24 juin 2009, lot 212 ; ou encore une paire qui était conservée dans la collection Wrightsman, ill. dans F. J. B. Watson, The Wrightsman Collection, New York, 1966, vol. II, p. 373, n. 190A et B et vendue par Christie’s, New York, 5 mai 1984, lot 145). La seconde concerne les pots à feu, présents sur notre exemplaire mais, qui se révèlent parfois absents (collection Dillée, Sotheby’s, Paris, 18-19 mars 2015, lot 235) ou bien remplacés par des dragons (Christie's, Londres, 5 juillet 2001, lot 88 et Christie’s, New York, 3 Avril 2002, lot 379).