拍品专文
«[Miro] était fasciné et inspiré par toutes sortes de papiers, qui lui servaient de «Readymades» et d’«objets trouvés» au sens dadaïste et surréaliste du terme. Il lui arrivait de tomber par hasard sur du papier de riz coûteux ou sur un simple morceau de papier usagé... Cet artiste, des plus spirituels, entretient un lien clairement sensuel avec son support.»
“[Miró] was fascinated and inspired by all kinds of papers, and these served him as virtual ‘Readymades’ and ‘objets trouvés’ in the Dadaist and Surrealist sense. He might light upon some expensive rice paper or simply some discarded scrap...This most spiritual artist had a distinctly sensual relationship with his materials”.
(W. Schmalenbach, ‘Dessins des dernières années’ in Joan Miró : Rétrospective, catalogue d’exposition, Musée Solomon R. Guggenheim, New York, 1987, p. 51).
Au cours des dernières années d’une carrière exceptionnellement longue et prolifique, Miró s’est consacré de plus en plus au dessin. Lorsqu’il évoque cette période, Jacques Dupin, expert et ami de l’artiste, décrit l’atmosphère dans laquelle des dessins tels que Oiseau ont vu le jour: «La pièce n’avait guère d’autres meubles qu’une planche posée sur deux tréteaux, un tabouret et un canapé. Voilà les dernières années de la vie de Miró: dessiner, dessiner sans arrêt, dessiner pour tenir le coup» (Miró, Paris, 2012, p. 354).
In the mature years of his exceptionally long and prolific career, drawings acquired a more and more important place in Miró’s production. Commenting on the period, the artist’s friend and authority Jacques Dupin would describe the atmosphere from which drawings such as Oiseau emerged as follows: ‘The room was furnished with little more than a board laid across two trestles, a stool and a sofa. These were Miró’s last years: drawing, drawing without end, drawing to hold on” (Miró, Paris, 2012, p. 354).
“[Miró] was fascinated and inspired by all kinds of papers, and these served him as virtual ‘Readymades’ and ‘objets trouvés’ in the Dadaist and Surrealist sense. He might light upon some expensive rice paper or simply some discarded scrap...This most spiritual artist had a distinctly sensual relationship with his materials”.
(W. Schmalenbach, ‘Dessins des dernières années’ in Joan Miró : Rétrospective, catalogue d’exposition, Musée Solomon R. Guggenheim, New York, 1987, p. 51).
Au cours des dernières années d’une carrière exceptionnellement longue et prolifique, Miró s’est consacré de plus en plus au dessin. Lorsqu’il évoque cette période, Jacques Dupin, expert et ami de l’artiste, décrit l’atmosphère dans laquelle des dessins tels que Oiseau ont vu le jour: «La pièce n’avait guère d’autres meubles qu’une planche posée sur deux tréteaux, un tabouret et un canapé. Voilà les dernières années de la vie de Miró: dessiner, dessiner sans arrêt, dessiner pour tenir le coup» (Miró, Paris, 2012, p. 354).
In the mature years of his exceptionally long and prolific career, drawings acquired a more and more important place in Miró’s production. Commenting on the period, the artist’s friend and authority Jacques Dupin would describe the atmosphere from which drawings such as Oiseau emerged as follows: ‘The room was furnished with little more than a board laid across two trestles, a stool and a sofa. These were Miró’s last years: drawing, drawing without end, drawing to hold on” (Miró, Paris, 2012, p. 354).