拍品专文
Le dessin des figures féminines de ces candélabres est à rapprocher des esquisses d’un carnet de Gabriel de Saint-Aubin (1761), reproduit ci-contre. Ces esquisses ont servi de modèle pour une paire de candélabres en plâtre exposée au Salon de 1761 par Etienne-Maurice Falconet (1716-91), directeur de l’Atelier de Sculpture de la Manufacture de porcelaine de Sèvres (1759-1766). Ces bozetti en plâtre devaient être coulés en argent par l’orfèvre François-Thomas Germain (1726-1791), qui a repris l’atelier à la suite de son illustre père, Thomas Germain. Dans l’ouvrage Explication des Peintures, Sculptures et gravures, de Messieurs de l’Académie Royale...dans le grand Salon du Louvre pour l’année 1761, les modèles de Falconet sont mentionnés comme Deux grouppes de femmes en plâtre ce sont des chandeliers pour être exécutés en argent. Ils sont deux pièces six pouces de haut chacun.
La collaboration entre Germain et Falconet sur la conception de ces candélabres est également relevée par l’abbé de La Porte, qui note : Ce sont des supports de chandeliers qui doivent être exécutés en argent et faire partie d’un service de table pour une cour étrangère. Les amateurs des arts et ceux de l’honnêteté ont applaudi au procédé de M. Germain. Il a publié, avec une franchise malheureusement peu commune, le choix qu’il a fait de M. Falconet pour l’exécution de toutes les figures de ce surtout. Perrin souligne que la Cour portugaise a chargé Germain d’exécuter un très onéreux surtout avec de tels candélabres en 1777 (C. Perrin, François Thomas Germain : Orfèvre des rois, Saint-Rémy-en-l’Eau, 1993, pp. 196-197). Cependant, cette commission royale a été abandonnée malgré le travail déjà entrepris par Germain.
Les modèles en plâtre de Germain paraissent avoir été plutôt utilisés par un certain nombre de ciseleurs-doreurs, qui semblent tous avoir pour origine le modèle en plâtre de Falconet de 1761. Le modèle a également été exécuté en bronze patiné et doré. En témoigne, un modèle similaire signé par le fondeur François Boudet (maître en 1765), qui a été vendu par la galerie Hartman, Parke Benet, New-York, le 9 octobre 1971, lot 131. Une paire de candélabres à trois lumières présentant des figures en bronze doré et reposant sur une base en marbre blanc ont été acquises par le Duc de Zweibrücken, et sont maintenant dans la Residenz de Munich (H. Ottomeyer et P. Proschel, et. Al., Vergoldete Bronzen, vol. I, Munich, 1986, p. 254, fig. 4.7.2, ill.) et sont semblables à une paire présentée dans la vente Verrier à Paris, le 18 novembre 1776, lot 147. La Wallace Collection de Londres possède une autre paire de candélabres similaire à quatre branches avec des figures en bronze patiné reposant sur une base en bronze doré (P. Hughes, The Wallace Collection : Catalogue of Furniture, vol. III, Londres, 1996, cat. no. 237 (F136-7), pp. 1213-16, ill.), tandis qu'un ensemble de quatre se trouve dans le Château Royal de Varsovie (H. Ottomeyer et P. Proschel, op. cit., p. 254, fig. 4.7.3, ill.).
Citons également, une paire de candélabres au modèle (vente Galerie Charpentier, 24 mai 1935, lot 99), puis dans la collection Alexander & Berendt Ltd (vente Christie's, Londres, 10 juin 1993, lot 51), et enfin une dernière, vente Christie’s, New York, 2 novembre 2000, lot 160.
La collaboration entre Germain et Falconet sur la conception de ces candélabres est également relevée par l’abbé de La Porte, qui note : Ce sont des supports de chandeliers qui doivent être exécutés en argent et faire partie d’un service de table pour une cour étrangère. Les amateurs des arts et ceux de l’honnêteté ont applaudi au procédé de M. Germain. Il a publié, avec une franchise malheureusement peu commune, le choix qu’il a fait de M. Falconet pour l’exécution de toutes les figures de ce surtout. Perrin souligne que la Cour portugaise a chargé Germain d’exécuter un très onéreux surtout avec de tels candélabres en 1777 (C. Perrin, François Thomas Germain : Orfèvre des rois, Saint-Rémy-en-l’Eau, 1993, pp. 196-197). Cependant, cette commission royale a été abandonnée malgré le travail déjà entrepris par Germain.
Les modèles en plâtre de Germain paraissent avoir été plutôt utilisés par un certain nombre de ciseleurs-doreurs, qui semblent tous avoir pour origine le modèle en plâtre de Falconet de 1761. Le modèle a également été exécuté en bronze patiné et doré. En témoigne, un modèle similaire signé par le fondeur François Boudet (maître en 1765), qui a été vendu par la galerie Hartman, Parke Benet, New-York, le 9 octobre 1971, lot 131. Une paire de candélabres à trois lumières présentant des figures en bronze doré et reposant sur une base en marbre blanc ont été acquises par le Duc de Zweibrücken, et sont maintenant dans la Residenz de Munich (H. Ottomeyer et P. Proschel, et. Al., Vergoldete Bronzen, vol. I, Munich, 1986, p. 254, fig. 4.7.2, ill.) et sont semblables à une paire présentée dans la vente Verrier à Paris, le 18 novembre 1776, lot 147. La Wallace Collection de Londres possède une autre paire de candélabres similaire à quatre branches avec des figures en bronze patiné reposant sur une base en bronze doré (P. Hughes, The Wallace Collection : Catalogue of Furniture, vol. III, Londres, 1996, cat. no. 237 (F136-7), pp. 1213-16, ill.), tandis qu'un ensemble de quatre se trouve dans le Château Royal de Varsovie (H. Ottomeyer et P. Proschel, op. cit., p. 254, fig. 4.7.3, ill.).
Citons également, une paire de candélabres au modèle (vente Galerie Charpentier, 24 mai 1935, lot 99), puis dans la collection Alexander & Berendt Ltd (vente Christie's, Londres, 10 juin 1993, lot 51), et enfin une dernière, vente Christie’s, New York, 2 novembre 2000, lot 160.