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Comme Francisco de Goya avant lui, Pablo Picasso est un aficionado de tauromachie. L’andalou est fasciné par les différentes symboliques qui s’y rattachent : la violence, l’animalité, le pouvoir, la sexualité et la mort. Sujet récurrent dans sa production, la corrida devient beaucoup plus présente dans les années 1950 et 1960. L’année 1959 en sera plus particulièrement marquée : Picasso travaille notamment aux aquatintes pour le manuel de Pepe Illo, La Tauromaquia o arte de torear et aux dessins pour le livre Toros y toreros en collaboration avec le torero Luis Miguel Dominguín. Picasso expliquera un jour à Brassaï : «oui, c’est ma passion...mais parfois, j’en suis empêché… Dans ce cas, mes pensées sont dans l’arène, j’entends le pasodoble, je vois la foule, l’entrée de la cuadrilla, le premier taureau qui charge les picadors…» (cité in G. Brassaï, Conversation avec Picasso, Paris, 1997, p. 294).
Like Francisco de Goya before him, Pablo Picasso was a bullfighting aficionado. The Andalusian was fascinated by the different symbolisms associated with the performance: violence, animality, power, sexuality and death. A recurring subject in his work, the corrida became much more prevalent in the 1950s and 1960s. This was particularly so in 1959 when Picasso worked tirelessly on aquatints for Pepe Illo’s manual La Tauromaquia o arte de torear and on drawings for the book Toros y toreros in collaboration with the toreador Luis Miguel Dominguín. Picasso would later explain to Brassaï: “yes, it’s my passion… but sometimes I can’t go … When that happens, my thoughts are in the arena. I hear the pasodoble, I see the crowd, the entrance of the cuadrilla, the first bull charging the picadors...”. (quoted in G. Brassaï, Conversation avec Picasso, Paris, 1997, p. 294).